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Record de vitesse à la voile sur la terre ferme
L’an dernier à l’occasion de la 36e édition de la Coupe de l’America, les monocoques à foil poussaient des pointes à 50 nœuds. Une vitesse qui pose de nouveaux paramètres pour les concepteurs qui doivent désormais tenir compte de l’aérodynamisme des coques. À 90 km/h, diminuer la traînée du voilier dans l’air devient un élément qu’il faut prendre en compte dans la performance globale.
Emirates Team New Zealand a décidé de s’attaquer au record de vitesse à la voile sur la terre ferme en posant l’hypothèse que la démarche lui permettra de raffiner l’aérodynamisme de son prochain AC 75.
Le record appartient pour le moment au prao Greenbird de l’Anglais Richard Jenkins qui a atteint la vitesse de109 nœuds (202 km/h) sur un lac asséché de Californie. Sur l’eau, le record est détenu par l’Australien Paul Larsen, également sur un prao, qui a atteint les 65 nœuds sur la côte de la Namibie.
Le projet met à contribution une dizaine d’architectes et d’ingénieurs qui ont eux aussi retenu la formule d’un prao qui évoque des similitudes avec Greenbird. Beaucoup de travail s’effectue autour des pneus et des roulements pour diminuer la friction. L’architecte naval Romaric Neyhousser parle d’un engin en carbone de type «agricole» car la coque intègre du lest et des ballasts afin de rester plaquée au sol. La tentative de record devrait avoir lieu cet été en Australie.
Sources : Olivier Chapuis et Didier Ravon
