Lancé en 2007 par l’Association Maritime du Québec (AMQ) dans le but de regrouper l'ensemble des fournisseurs de services et de produits nautiques d'une même région, le programme Québec Stations Nautiques compte aujourd’hui 10 stations accréditées. On devrait en compter 17 en 2014 avec pour objectif ultime de couvrir l’ensemble du territoire québécois avec 22 stations nautiques. Ce programme, qui s’inspire d’un modèle français qui a fait ses preuves, a connu un véritable succès d’adhésion auprès des acteurs régionaux qui y ont vu une opportunité de développement.
S’il est encore difficile de mesurer l’impact commercial de ce qui est encore un programme en plein développement, les membres des stations nautiques sont unanimes quant aux bénéfices que procure la concertation des acteurs régionaux. «Réunir autour de la même table plaisanciers, entreprises nautiques, responsables municipaux et le milieu touristique constitue déjà un énorme progrès. Auparavant, tous ces gens ne se parlaient pas» témoigne Béatrice Launay, directrice du programme Québec Stations Nautiques.
L’initiative a retenu l’attention de Tourisme Québec qui a fait de l’AMQ une association touristique sectorielle ayant pour mission de faire la promotion du tourisme nautique. «Pour Tourisme Québec, le secteur nautique se limite aux croisières excursions, aux croisières internationales et à la pêche. Le reste existe peu» précise Mme Launais. «Le défi est maintenant de faire comprendre aux voyagistes qu’il existe autre chose que les chutes du Niagara, Montréal, le Vieux Québec et les baleines à Tadoussac» ajoute Walter Timmerman, président de l’AMQ. Développer le tourisme nautique passe donc par la création de nouveaux forfaits constitués autour de circuits et d’activités nautiques en regroupant plusieurs secteurs d’activité tel que nautisme et agrotourisme ou encore navigation de plaisance et golf.
Sur le terrain, les stations nautiques ne restent pas pour autant en mode attente. Les stations du Lac Saint-François et de la Rivière Richelieu ont entrepris des études afin d’identifier leurs enjeux de développement respectifs, d’autres ont mis sur pied des évènements: Rame et voile sur la rive Sud, Festival du maquereau à Sainte-Anne-des-Monts, de plongée au lac Saint-François. Dans la région de Boucherville, le dialogue avec les responsables de la SEPAQ a permis d’éviter que les fonctionnaires interdisent le mouillage dans le secteur très populaire à proximité de l’île Grosbois.
Ce travail de concertation, qui pour la première fois réunit tous les acteurs motivés par le développement du tourisme nautique, repose cependant beaucoup sur l’initiative de bénévoles. Trop faudrait-il dire. Le fonctionnement de chacune des stations nautiques est loin d’être uniforme et la nécessité de mettre en place des ressources humaines et un mode de financement viable constituent un défi de taille. À l’heure actuelle, les stations nautiques les plus actives sont celles qui bénéficient de l’implication des instances touristiques locales, associations touristiques régionales ou offices de tourisme.
L’Escale Nautique est une publication indépendante qui sert le marché de la navigation de plaisance depuis 1995. Elle présente aujourd’hui le plus fort tirage payé de toutes les publications nautiques au Québec. L’Escale Nautique est distribuée à tous les membres de la Fédération de voile du Québec, ainsi qu’aux membres francophones des Escadrilles canadiennes de plaisance.
Le Guide du tourisme Nautique est un guide de navigation publié chaque année depuis 1997. Il s’agit à l’heure actuelle du guide de navigation le plus documenté des principaux plans d’eau du Québec, scrupuleusement remis à jour chaque saison.
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