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Pelican International va ouvrir une seconde usine

Le Fonds de solidarité FTQ donnera un coup de pouce au projet d'expansion en investissant dans l'entreprise familiale de Laval pour une somme non dévoilée. Le plus grand fabricant d’embarcation en matières plastiques au monde  n’a pas encore officiellement révélé l’emplacement de la nouvelle usine, mais des rumeurs font état de la ville de Salaberry-de-Valleyfield. Le Fonds de solidarité FTQ investira à titre d'actionnaire minoritaire dans l’entreprise fondée en 1968 par le père des propriétaires actuels, Antoine et Christian Elie. Pelican emploie présentement 450 personnes à Laval. Compte tenu de la croissance du marché mondial des sports nautiques dans les dernières années, l’usine lavalloise ne suffit plus aux besoins de la production et de l'entreposage des produits. «Les kayaks, les planches SUP (Stand Up Paddle Board), les pédalos, ce sont de gros morceaux, a noté M. Bédard, directeur des communications et du marketing. Ce sont de grosses lignes de production qui demandent beaucoup de pieds carrés.» Pelican qui veut accroître son volume de production est en train d’acquérir des équipements de pointe en extrusion et transformation des plastiques.

Pelican a débuté dans la sous-traitance de pièces en plastique. Quand Gérard Élie en fait l’acquisition en 1970, il a démarré une production de pédalos. À l'automne 2014, Pelican produisait sa deux-millionième embarcation et affichait un chiffre d’affaires de 70 millions $. L’entreprise distribue ses produits dans 53 pays.

Les frères Élie ont racheté l’entreprise à leur père après avoir travaillé 20 ans à ses côtés. Ils possèdent une excellente connaissance de leur marché.

 «C'est une entreprise en pleine croissance qui a réussi à se tailler une place de choix et qui est devenue un chef de file mondial dans la fabrication d'embarcations en matière plastique, a déclaré Patrick McQuilken, porte-parole du Fonds de solidarité. Pour se tailler une telle part de marché dans un secteur traditionnel, il faut miser à fond sur l’innovation» a conclu ce dernier.

L'entreprise de Laval recycle 99,5 % des matières résiduelles générées par le processus de fabrication et dispose de conduits spécialement conçus pour rediriger l'air chaud des fours de moulage de façon à chauffer l'usine pendant l'hiver.

Sources : FTQ, Pelican International, La Presse Affaires