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Opposition à la fermeture du Centre de Sauvetage de Québec
Appui du Commissaire aux Langues Officielles et difficultés de recrutement à Trenton et Halifax
Le ministère des Pêches et des Océans (MPO) infléchira-t-il sa position face aux difficultés qui ne cessent de surgir sur son chemin dans son projet de déménagement du Centre de Sauvetage de Québec vers Halifax et Trenton? Dans son rapport déposé au mois d’août, le Commissaire aux Langues Officielles recommande que le centre demeure opérationnel. Il pointe du doigt le manque d’effectifs bilingues anticipé à Halifax et Trenton, l’unilinguisme de la quasi-totalité des coordonnateurs aériens anglophones du ministère de la Défense Nationale (MDN) à Trenton et la volonté du MPO et du MDN de faire de l’anglais la langue de travail à Halifax et Trenton. Il réitère que le projet de fermeture du Centre de sauvetage de Québec n’a pas fait l’objet d’une analyse sérieuse des impacts linguistiques sur l’efficacité des opérations de recherche et sauvetage.
À Trenton, les travaux d’aménagement du nouveau centre de coordination n’ont pas encore commencé et malgré tous ses efforts de recrutement, la Garde côtière canadienne (GCC) n’a toujours pas réussi à pourvoir les postes bilingues nécessaires à son fonctionnement. Il est à l’heure actuelle bien peu probable que la GCC parvienne à respecter son échéancier qui prévoyait le recrutement de tout son personnel d’ici 1er octobre et le début des opérations pour le 1er avril 2013. Ce projet de déménagement mal ficelé, où l’on a omis de faire une analyse diligente du fonctionnement des services de sauvetage canadiens, apparaît de plus en plus motivé par des raisons plus politiques que pragmatiques.
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