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Les populations d'éperlan se stabilisent dans le Saint-Laurent

Les populations d'éperlan se stabilisent dans le Saint-Laurent

Les populations d'éperlan arc-en-ciel dans le sud de l'estuaire du Saint-Laurent se portent mieux. Après avoir chuté pendant une trentaine d'années, ce qui a forcé le ministère de la Faune à déclarer cette espèce vulnérable en 2005, les populations sont maintenant plus stables.

Au cours des années 80-90, l'éperlan a connu un fort déclin dans l'estuaire du Saint-Laurent. Ce petit poisson, qui vit en eau salée, mais fraie en eau douce au printemps, a vu son nombre de frayères passer de 15 à 3 pendant cette période, en raison notamment de la mauvaise qualité de l'eau des rivières où il allait frayer.
Plus de 10 ans après sa déclaration comme espèce vulnérable, la ressource va mieux, selon le biologiste Guy Verreault. Il explique que le nombre de rivières où l'éperlan fraie a doublé au cours des dernières années, mais que la ressource est loin d'être aussi abondante qu'il y a 40 ans.
«On est dans des niveaux d'abondance qui sont relativement faibles, mais ce qui est intéressant, c'est que le déclin est stoppé. ­­­[...] On voit une augmentation du nombre d'habitats de fraie et une augmentation de l'abondance des jeunes qui sont produits annuellement» explique Guy Verreault, biologiste au ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs.

Un plan d'action qui tient la route
M. Verreault précise que le plan d'action mis en œuvre par le ministère de la Faune en 2003 « tient la route ». Québec, les municipalités et divers organismes ont travaillé de concert pour améliorer la qualité de l'eau des rivières où l'éperlan avait l'habitude de frayer.
« La problématique qu'on avait, c'est que la qualité d'eau se dégradait parce qu'on rejetait une eau insuffisamment traitée [dans les rivières]. Les gens se sont mis ensemble et il y a eu des travaux pour réhabiliter plusieurs rivières. »
Même si ces mesures ont permis de faire augmenter les habitats de fraie de l'éperlan, il est encore trop tôt pour dire que l'éperlan n'est plus vulnérable.
Les quotas de pêche sportive sont donc maintenus à 60 éperlans par jour et on ne peut envisager la réouverture de la pêche commerciale à l'éperlan sur un horizon d'au moins 5 à 10 ans.

Une belle saison pour la pêche blanche
Qui plus est, la saison de pêche blanche s'annonce bonne dans la région cette année. Les pêcheurs ont commencé à pêcher à pied à la fin décembre, et les cabanes de pêche ont pu être installées le 8 janvier, ce qui laisse présager une excellente saison.
L'an dernier, les pêcheurs n'avaient eu que trois semaines de pêche en raison du temps doux. En 2016, aucune cabane n'avait pu être installée sur le fleuve à Rimouski.

 Sources:  Julie Tremblay Radio Canada

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