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L'APSQ veut s'adresser à la justice

Sourd aux demandes des pêcheurs sportifs de mettre de l’ordre dans la gestion municipale des rampes de mise à l’eau, le ministre Blanchette s’est attiré la réprobation du président de l'Association des Pêcheurs Sportifs du Québec. «L’actuel gouvernement n’a aucune intention de s'attaquer au problème des accès aux plans d'eaux publics. Bien au contraire, il souhaite contraindre les amateurs de pêche du Québec aux ZECs, parcs et pourvoiries afin de récolter le maximum de revenus!» a déclaré au mois d’avril dernier Stéphan Bourgeois. Le ministre ne semble pas non plus très sensible à la baisse constante de la vente de permis de pêche.
M. Bourgeois mentionne également que l’accès aux ZECs des réserves fauniques coûte de 300 à 500 $ par jour aux pêcheurs plaisanciers, un tarif qui en limite forcément l’accès. M. Bourgeois rappelle aussi que «les tarifications de certaines rampes de mise à l'eau ont fait migrer les utilisateurs vers celles qui étaient gratuites, ce qui a provoqué une généralisation de la tarification aux alentours de Montréal et plusieurs autres régions du Québec. Les tarifs vont de 15 $ à 50 $ par jour, voire même des tarifs uniques de 500 $ ou 600 $ pour la saison.»
Une situation qui a motivé l'Association des Pêcheurs Sportifs du Québec à se préparer à déposer une requête en justice à faire respecter la réglementation fédérale qui garantit un libre accès aux plans d’eau