Le processus de fermeture du Centre de sauvetage de Québec prévoyant un transfert des services à Trenton et Halifax semble donner des maux de tête à la Garde côtière canadienne (GCC). Au terme de trois concours de recrutement et après avoir sollicité les candidatures de plusieurs officiers, la GCC n’a toujours pas réussi à réunir le personnel nécessaire pour les centres de sauvetage d’Halifax et de Trenton. En Ontario, les locaux pour loger le personnel supplémentaire ne sont toujours pas aménagés. Le personnel francophone bilingue n’a montré aucun intérêt pour aller travailler à Halifax où la langue de travail est l’anglais. À l’inverse, le personnel anglophone de Nouvelle-Écosse ne possède pas le niveau de langue nécessaire pour se qualifier et assurer le service. D’après Hubert Desgagnés, consultant en sécurité maritime, les employés du centre de sauvetage d’Halifax intéressés à postuler ont échoué aux tests de langue. «La GCC est en train de réaliser l’ampleur de la problématique de langue et la perte d’expertise du personnel qui se refuse au déménagement» indique M. Desgagnés. « Parler la langue des ressources sur le terrain, c’est l’essence même de la coordination des secours. Toutes les lumières indiquent que l’option la plus simple est de conserver Québec ouvert» conclut M. Desgagnés.
Dans ces circonstances, la fermeture du centre de Québec a été à nouveau reportée jusqu’à l’automne 2013. Initialement, le ministère des Pêches et des Océans (MPO) prévoyait mettre la clé dans la porte dès le printemps 2012. Paradoxalement, les résultats de la dernière analyse opérationnelle sur la question du sauvetage, effectuée en 2009, recommandaient plutôt un renforcement des effectifs à Québec. Rappelons aussi que la GCC va fermer un certain nombre de Centres de communication et de trafic maritime. Dans nos régions, c’est la station de Rivière-au-Renard qui va disparaître, celle des Escoumins devra alors assumer la totalité des appels entre Québec et le golfe.
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