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L’UQAM publie une étude sur la plaisance au Québec

Nautisme Québec  a mandaté l’an dernier la chaire en tourisme Transat de l’UQAM pour la réalisation d’une étude documentant les pratiques de navigation de plaisance des Québécois ainsi que leurs connaissances sur la sécurité nautique. Le questionnaire diffusé en ligne a reçu des réponses de la part de 634 personnes réparties sur l’ensemble du territoire.

Si l’on en croit les données recueillies, le nautisme est encore une activité à forte prédominance masculine (67% des pratiquants). Les femmes seraient aussi plus nombreuses que les hommes à apprécier les petites embarcations, 62% des répondantes ayant exprimé leur goût du canotage et 55% leur intérêt pour la motomarine.

La génération des moins de 35 ans préfère les activités de plein air à propulsion humaine, une donnée que l’on peut interpréter à la fois comme un souci pour l’environnement et une moindre capacité économique pour des embarcations plus onéreuses. À l’autre bout de l’échelle démographique, les plus de 55 ans passent pas mal de temps à la pêche et aiment naviguer sur des pontons.

Le questionnaire fait ressortir une pratique annuelle de la navigation de 33 jours en moyenne. Les types de pratique du nautisme varient selon les catégories sociales, les individus les plus scolarisés affichant une nette préférence pour la navigation carboneutre. Les revenus familiaux les plus élevés sont par contre résolument tournés vers le motonautisme.

L’étude dévoilait également des données relatives à la consommation avec une évaluation des dépenses familiales de 295 $ en moyenne par journée de navigation. On apprend aussi que les plaisanciers consacrent un budget annuel moyen de 7772 $ pour l’amarrage et l’entretien, une somme qui grimpe à 12 512 $ pour les bateaux à moteur et à 15 264 $ pour les revenus les plus élevés.